Apink se surpasse : 'Only one' est encore plus ennuyeuse que ses prédécesseurs
Apink vient de faire son comeback avec 'Only One', une chanson que vous avez déjà entendue si vous avez écouté n'importe quel morceau constituant la discographie du groupe tant le tout se mêle dans une sempiternelle même ballade fade sans mordant. Ok, j'exagère. À peine.
Pourtant, le début de la chanson laisse entendre des sonorités qui redonnent espoir : quoi ? Du rythme ? Quelque chose d'énergique ? Mais non. C'est comme si le groupe s'interdisait volontairement d'exécuter un morceau qui ait une prétention autre que servir de musique d'ascenseur. Dès que le chant commence, tout s'estompe, tout le dynamisme qui avait pointé le bout du nez s'en va-et nos espoirs avec.
Et 'Only one' mène la démarche plus loin encore, en traficotant les voix pour qu'elles soient... douces ? J'imagine que c'est l'objectif. Sauf que l'effet sonore les rend indiscernables, et en fait des voix blanches. Même la voix d'EunJi, pourtant si particulière en devient presque méconnaissable.
Et le MV... qu'en dire ? C'est assez impressionnant dans le sens où ils ont réussi à réunir un nombre inégalé de clichés tout en maintenant une ambiance sérieuse. Je veux dire : les couleurs pâles, le chaton, les ballons blancs, les pétales de rose... vous avez encore une autre idée pour accentuer d'avantage l'idée de fragilité et d'innocence ? Non parce qu'on n'avait pas compris.
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Apink représente un paradoxe en soit : un groupe particulièrement drôle et sympathique lors des émissions de variété, mais dont le degré de dynamisme des chansons est inversement proportionnel au sien. D'habitude, c'est le contraire qui se produit.
En bref : 'Only One' ne déroge pas à la formule : si vous voulez avaler encore et toujours la même sauce Apink, c'est fait pour vous.