Jelly de HOTSHOT est une super chanson à laquelle le MV ne fait pas honneur
Je reçois très régulièrement des mails me demandant de faire des critiques pour des chansons de groupes moins connus, donc à toutes les personnes qui me font de telles demandes : today is your day. Pour en rester sur ce sujet avant d'en venir à HOTSHOT, je voudrais juste expliciter un peu ma façon de faire. Concrètement, il sort beaucoup trop de choses en matière de k-pop pour que je puisse toutes les critiquer et les analyser, ça prendrait bien trop de temps et encore une fois je le répète, je suis seule à rédiger mes articles. Aussi, mon parti pris concernant les chansons que je choisis de critiquer, puisqu'il faut bien tracer une ligne quelque part, c'est que, pour les groupes plus "nugus", je ne les traite que si les chansons me plaisent. Parce que je me dis que quitte à leur apporter de la visibilité, autant que ce soit avec quelque chose avec laquelle moi j'accroche et dont je me dis que les gens vont potentiellement l'aimer.
VOILÀ, ce fut un peu long ; évidemment vous pouvez continuer à me proposer des morceaux par mail ou dans les commentaires, je prends note de tout ce qu'on me demande.
Venons-en à présent au sujet du jour : Jelly de HOTSHOT. Vous l'aurez donc compris si vous avez lu mon petit pavé d'introduction : j'ai aimé cette chanson ! Donc asseyez-vous, lancez le morceau en lisant l'article, prenez le temps d'écouter, et découvrez HOTSHOT.
HOTSHOT vient donc de faire ce comeback avec Jelly et tout d'abord, si vous avez suivi mes recommandations et avez lancé le MV en lisant la critique, j'aimerais vous dire de justement ne pas regarder le MV, parce que pour le coup, il est assez trompeur.
Quand on voit la vignette, et les premières secondes, on se dit que ça va être un truc bien dark, d'autant que l'instru qui l'accompagne pendant les premiers moments est puissante et sombre. Et puis au bout de quelques secondes, revirement, on se retrouve avec une espèce d'instru trop-house qui a l'air de sortir de nulle part, et personnellement, j'ai explosé de rire face au décalage entre ce qu'on entend et ce qu'on voit. Donc détrompez-vous, Jelly n'est pas du tout dark, au contraire, la chanson a une ambiance plutôt joyeuse et sans prise de tête.
Et justement, Jelly est un bon morceau d'inspiration tropical house, léger, énergique, dansant ; donc si vous avez aimé Really Really de WINNER ou si vous aimez la discographie de K.A.R.D, vous êtes susceptibles d'aimer Jelly. Alors oui, la formule est simple et est appliquée presqu'à la lettre : la chanson va là où vous l'attendez, mais elle est bien exécutée et très agréable.
Le refrain est très entrainant, et comprend l'indispensable petite phrase en anglais que l'on pourra entonner en rythme. Le build-up avec les "tell me what you want" est très efficace, et l'explosion avec les "baby please don't go" est d'autant plus dynamique. Simple, classique (inoriginal ?), mais efficace.
Le MV quant à lui -vous vous doutez bien de mon avis- est assez trompeur, et correspond assez peu je trouve à la chanson. Il est particulièrement sombre et terne, là où la chanson a une toute autre ambiance. Mais bon, on peut y voir un mec faire l'amour à un punching ball, donc c'est toujours ça.
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Jelly est vraiment une bonne chanson, très entrainante et enjouée -contrairement à ce que laisse croire le MV. L'occasion de découvrir un groupe dont on entend peu parler et de sortir des sentiers battus des grands noms de la k-pop.